Semaine Sainte à Grenade

Semaine Sainte à Grenade

26-02-2018   Events Alhambra

La Semaine Sainte est la semaine la plus importante de l'année dans toute l'Andalousie et surtout à Grenade. Déclaré un festival d'intérêt touristique international

La Semaine Sainte est la semaine la plus importante de l'année dans toute l'Andalousie et surtout à Grenade. Déclaré un festival d'intérêt touristique international, chaque année coïncidant avec la première pleine lune du printemps, Grenade devient la Jérusalem de plus de 2000 ans. Son architecture, ses quartiers, ses coins, ses places, ses rues sont le meilleur endroit pour relancer chaque année la passion, la mort et la résurrection de Jésus. Grenade a toujours été une ville d'artistes, berceau d'écoles très importantes de la peinture et la sculpture qui ont eu leur plus grand élan dans une dévotion populaire matérialisée dans les vocations tant aimé et vénéré pour les générations et les générations de Grenade. Le plus grand exemple que nous trouvons dans la dévotion que chaque habitant de Grenade portera toujours dans son cœur depuis sa naissance et qui remonte à sa présence à Grenade à 1492, lorsque la main de la Reine Isabel commence à donner le culte dans notre ville à la dédicace de notre -Dame de l'Angus Tantes.

L'histoire de l'art à Grenade de la Renaissance à travers le baroque et à venir à nos jours, sort chaque année et Grenade devient un grand musée en plein air, dans quelque chose de vivant qui au cours des siècles n'a rien perdu de cette dévotion populaire que salut les premières confréries des habitants de Grenade sont nées il y a des siècles. Des artistes, comme Jacobo Fong, José Risueño, José de Mora, Torcuato Ruiz del Pera ou des contemporains comme Espinosa Cuadros, Miguel Zúñiga, Sánchez Mesa et bien d'autres, sont venus les images que chaque Pâques nous aimons voir dans nos rues. Les doreurs, orfèvres, les broderies à gauche et continuent à laisser leur bon travail dans chaque guilde.   

La cathédrale devient l'épicentre de tout, il y aura chacune des 32 confréries pour faire la station de pénitence publique, mais à la fois dans la sortie et dans l'isolement de chaque cortège sont les quartiers de la ville qui prennent tous le protagonisme. Chaque quartier a sa propre marque: Realejo, Albaicín,  Zaidín,  Sacromonte ou Alhambra.

En visitant l'Alhambra avec nous le matin, vous aurez l'après-midi libre pour vivre la passion que ces jours-ci vit Grenade. Du dimanche des rameaux avec l’âne et la Vierge de la Paix par l'Arche d'Elvira, la sentence et les merveilles par le  Darro, le dîner et le retour à son temple Santo Domingo, le captif et l'incarnation quittant le tabernacle et le dépouillé par la rue San Antón.

Le lundi Saint est le jour du sauvetage, le Seigneur de Grenade. Le verger des oliviers et la Vierge d'Amertume :  ne manquez pas par le quartier Realejo, et retour rue Santiago. La Vierge des Douleurs par le Darro. De Zaidín vient à Grenade une jeune fraternité du Christ du travail et notre-Dame de la lumière, une merveille pour voir comment les gens de la Zaidín les firent pour enseigner à toute Grenade la dévotion d'un quartier. Et quand il fait déjà nuit à Grenade, le lundi saint se termine avec le Saint Crucifié de San Agustín et la Vierge de Consolation, le premier crucifié qui ira dans nos rues chaque semaine sainte et le plus ancien de la ville: le saint protecteur de Grenade

Mardi saint, les rues sentent le pestiños et toute Grenade s'attend à voir Esperanza au départ de Santa Ana à côté du Cristo del Gran Poder. Le Chemin de Croix et la Vierge des Rois descendent à Grenade de San Juan de los Reyes. Et encore deux autres quartiers occupent le devant de la scène. Le Realejo: avec le Seigneur de l'Humilité et la Vierge de la Solitude et le Zaidín avec le Lanzada et la Vierge de la Charité.

Le mercredi Saint et les gitans, le Christ de consolation et Sainte Marie de Sacromonte, est sans aucun doute l'une des plus importantes confréries de la ville. Ne manquez pas dans le retour à son quartier, le Sacromonte. Les gitans dans leur sillage allument des feux de joie, chantent, dansent... les cavernes de Sacromonte et leur Christ des gitans.

 

 

Les chagrins, la Fraternité de patience et de tristesse, le meilleur moment pour la voir: quitter son temple, l'église impériale de San Matías. La sortie est compliquée par les escaliers avec lesquels les porteurs se trouvent juste mis dans la rue.  La Merced et le Nazaréen de retour à leur temple à travers les ruelles entre leur maison et la rue des monarques catholiques. Étudiants quittant San Justo et Pasteur. Et Realejo, trois chutes et Rosario. Regardez tous les détails de leurs affaires et comment ils ont mis dans la rue.

Parler de Jeudi Saint est parler de la Albaicín, des cinq confréries de ce jour, quatre sont de ce quartier. Le cinquième émergera du Zaidín: le Christ de la rédemption et la Vierge de la santé, les salésiennes. De l’Albaicín, de l'Aurore, de l'étoile et de la coquille. Avec le temps monter aux robinets de Saint Joseph pour voir la fraternité du Christ de pardon et la Sainte Marie de l'aurore, mais quitter en temps, les rues proches car il y aura beaucoup de gens, il n'est pas facile de prendre un bon endroit. Vous entendrez les albaiceneros crier belle à l'Aurore dans son manteau blanc : Aurooooooore, belle, belle et belle!!!!! Retour à son temple l'étoile et notre Père Jésus de la passion, l'escalade de la pente de basilic à la Plaza Larga (Place Longue) et de là à son temple, Saint-Christophe. Et bien sûr le départ de la coquille et le Christ de l'amour et la livraison du couvent de la Conception

Au milieu de la nuit commence le Vendredi Saint et dans la course du Darro et dans Granada entière les lumières s'éteignent, la fraternité du silence part, le Christ de la miséricorde de José de Mora (17ème siècle). Profitez-en dans la course du Darro, mais il vaut mieux y arriver plusieurs heures en avant pour essayer de prendre un bon endroit. L'obscurité et le silence remplit tout, un silence seulement brisé par un tambour rauque qui accompagne le passage.

Si vous voulez savoir quelque chose d'unique de notre Semaine Sainte, vous le vivrez à 3 heures de l'après-midi du vendredi Saint, dans le camp du Prince, Realejo, aux pieds du Christ des Faveurs. Toute Grenade se rassemble là-bas en attendant l’heure Nona (neuvième) moment où le son d'un clairon annonce la mort du Christ. Le silence est fait et Grenade prie.

 

 

De Santa Ana vient la Fraternité officielle, la sépulture Sainte et la Vierge de la Solitude, belle taille de José de Mora. Du monastère de San Jerónimo, une fraternité très particulière, le Chías. La Vierge de la Solitude et la descente du Seigneur. Qu'est-ce qu’est Chías? Venez voir cette guilde et découvrez-la, vous entendrez les enfants crier Chíaaaaaa tocaaaaa (sonne)!!!. Lorsque la nuit tombe et de retour à son temple cherche la fraternité du Christ des faveurs et la Sainte Marie de la Miséricorde (le Greñúa=crineuse) par la Place Realejo, vous allez vivre ce qui est un quartier en attente du retour de leur Christ et sa Vierge de la cathédrale. Entrez dans la foule, marchant devant la Vierge en arrière pour regarder son visage.

Le samedi Saint, il y en a une seul protagoniste, Sainte Marie de l'Angoisse de l'Alhambra couronnée que de son trône en argent représentant les arcades de la Cour des Lions et quittant l'Alhambra pour descendre à la cathédrale. La cloche de la Bougie dans l'Alcazaba carillonne au moment que la Vierge passe par la Porte du Vin. C'est superbe la voir sortir de la Porte de la Justice.

Et quand tout semble se terminer, c'est en fait quand tout commence, le dimanche de Pâques. Il y a deux confréries à Grenade avec le dévouement de la résurrection du Christ, les vergers à côté de la Vierge de Triomphe et la Regina Mundi (reine de tous les mondes) avec la Vierge de la Joie. Mais le matin, vous verrez comment la ville est inondée avec le son de certaines cloches de boue que tous les enfants de Grenade jouent sans cesser d'annoncer le meilleur des nouvelles: Christ est ressurgit. Vous vous trouverez dans le centre de la ville avec une procession dans laquelle tous sont des enfants, même l'image de la procession: les facundillos.

Et Grenade sera en attente, en attendant un nouveau printemps, une nouvelle Pâques.

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